Pendant la crise sanitaire le maire du Village s'est hissé au rang de célébrité, décrit comme le médecin qui parlait "cash" . Le maire du village, homme politique , a été le mister Hyde du Docteur Juvin avec des prises de positions parfois violentes contre le gouvernement , oubliant un peu les coupes sombres qu'avaient fait ses amis politiques dans le budget de la santé, et aussi qu'il avait aidé le candidat éphémère Fillon dans son projet pour la santé.
Invité de BFMTV, le chef du service des urgences à l'hôpital Georges-Pompidou a jugé que la France est "un pays sous-développé en matière de santé", car elle n'est pas "capable de donner un masque à ses soignants". 19mars 2020
Philippe Juvin exprime quelques regrets de s'être un peu trompé :
Invité ce mercredi 20 mai sur LCI pour parler, entre autres, de la prime versée aux soignants, Philippe Juvin a été confronté à ses propres contradictions. Le chef des urgences à l'hôpital Georges-Pompidou, qui est aussi maire LR de La Garenne-Colombes, a reconnu qu'il s'était "trompé" et a invité les autres politiques à faire de même. Philippe Juvin serait-il allé trop vite en besogne ? Comme de nombreux scientifiques depuis le début de la crise sanitaire, le médecin anesthésiste-réanimateur a changé plusieurs fois de discours face à la pandémie. Invité sur le plateau d'Audrey & Co ce mercredi 20 mai, le chef des urgences à l'hôpital Georges-Pompidou, a été mis face à ses propres contradictions par Thierry Moreau : "Est-ce que le gouvernement, comme tous les autres hommes politiques, n'a pas avancé au jour le jour ? Par exemple, quand vous disiez le 2 février, 'le vrai sujet, ce n'est pas le coronavirus, c'est la grippe'", a-t-il rappelé en préambule. Et Philippe Juvin de se justifier : "C'est parce que c'était vrai le 2 février!" Le journaliste a cité un autre exemple : "Le 26 février, vous disiez 'le lavage des mains est très important (...) plus que d'acheter des masques, achetez du gel hydroalcoolique'. Après, vous avez changé d'avis, comme tout le monde. Est-ce que tout le monde n'a pas navigué à vue dans cette histoire, depuis le début ?", s'est interrogé Thierry Moreau. Philippe Juvin s'est alors expliqué, en s'appuyant sur une métaphore historique : "Il y a deux descriptions de la bataille de Waterloo dans la littérature française, il y a Stendhal et il y a Victor Hugo. Victor Hugo est à 2000 mètres d'altitude, il comprend tout. Stendhal, son héros, est dans le champ de bataille (...) A la fin de la journée, il ne sait pas s'il y a eu une bataille, qui l'a gagnée et contre qui c'était. Donc c'est évident que c'est plus facile avec le recul." "Ce n'est pas honteux de se tromper" Celui qui est aussi maire Les Républicains de La Garenne-Colombes a ensuite reconnu qu'il s'était "trompé" : "C'est normal d'avancer au coup par coup, mais au moins, reconnaissons les erreurs. Moi je me suis trompé. Par exemple, un mois avant, je pensais qu'il n'y aurait pas de confinement général, je pensais qu'on confinerait partiellement la population. Et je me suis trompé. Je le dis : 'je me suis trompé'", a-t-il expliqué sur le plateau d'Audrey & Co, rappelant "que ce n'était pas honteux de se tromper". Philippe Juvin en a profité prendre l'exemple des hommes et femmes politiques, qui devraient, selon lui, reconnaître les erreurs commises depuis le début de cette crise sanitaire : "Il faut que les hommes politiques acceptent de dire : 'nous nous sommes trompés'. C'est quelque chose qu'ils ne savent pas dire. S'ils disaient 'nous nous sommes trompés', ça les rendrait plus humains (...) Un homme politique, ça peut se tromper", a affirmé le maire LR. Et de conclure : "Ils ne veulent pas dire qu'ils se sont trompés, c'est une erreur". Le message est passé, reste à savoir s'il sera entendu.
Et au Village, ne s'est -il pas aussi parfois trompé ??
Dormez bien et bonjour chez vous , continuez de vous protéger encore et encore.