Le 19 novembre le tramway T2 a été inauguré
Les tramways circulèrent de 1900 à 1938 et disparurent parce qu'ils entravaient la circulation automobile. Une ligne correspondant au bus 262 allait du Pont de Neuilly à Maisons Lafitte (ligne 62 sur la première photo) et une autre ligne allait de la place de Belgique au pont de Neuilly (62 bis sur la deuxième photo); elles furent remplacées par des trolleybus qui circulèrent jusqu'en 1962.Les lignes actuelles de bus 164 et 163 étaient assurées par des tramways (ligne 63 et 64 sur les 3ème et quatrième photos).
A propos du T2 voici une réponse twittée du maire du Village aux "déçus du T2" qui se plaignent des soucis de circulation engendrés par le T2 qui entrave de nouveau la circulation automobile.
"pourquoi merci ? Vous croyez que les maires sont responsables du tram ??? Et puis je savoir pourquoi moi particulièrement ??(un peu parano, le maire du Village ?)
Nous avons retrouvé un article du Parisien de 2001 qui nous montre comment le maire du Village qui défendait un réaménagement de la place de Belgique pour en faire une zone piétonnière a su retourner sa veste et nous vanter avec son maire adjoint Jean Pierre Hervo la construction de l'immeuble Foster . C'est la réponse au "pourquoi moi particulièrement ?
D'ACCORD POUR prolonger le tramway entre La Défense et le pont de Bezons (Val-d'Oise), mais pas à n'importe quel prix ! A La Garenne-Colombes, où le tramway devrait faire une halte place de Belgique d'ici à quatre ans, le maire conteste ni plus ni moins le tracé proposé par le conseil régional. Au centre de la polémique : l'aménagement de huit stations sur un tracé de 4,2 kilomètres desservant Courbevoie (au pied du faubourg de l'Arche), La Garenne et Colombes (avenue Charles-de-Gaulle) jusqu'au pont de Bezons. Un aménagement qui ne convient guère à Philippe Juvin (RPR). « Pour des raisons sans doute politiques et budgétaires, explique le nouveau maire de La Garenne, le président de la région semble vouloir démarrer les travaux au plus vite et ignore du même coup les intérêts des Garennois. Mais nous ne pouvons pas l'accepter. » Explications. L'absence d'acquisition foncière. Le tramway doit traverser la ville par la route nationale 112. De chaque côté, les voitures conserveraient leurs voies en empruntant, entre autres, la rue Kléber. « Afin d'éviter l'enclavement de l'îlot Kléber qui va être coincé entre la rue et le tramway, la région devait acheter les terrains », rappelle Philippe Juvin. Mais aujourd'hui ce rachat n'est plus d'actualité. D'où le risque « d'accentuer la paupérisation de la zone limitrophe », s'inquiète le maire de La Garenne.
L'aménagement de la place de Belgique. Autre point de conflit, la place de Belgique, déjà coupée en deux par la nationale. Le maire souhaiterait un réaménagement complet de la place de façon à créer une zone piétonnière. Merdre alors (ndlr)
« Là encore, la région ignore le problème », s'afflige-t-on en mairie. L'élargissement du pont de Charlebourg. La Garenne insiste aussi pour que la région élargisse l'accès du boulevard National au pont de Charlebourg (en direction de Colombes). « Cela faciliterait les conditions de circulation et limiterait les risques d'accidents de la route », explique Philippe Juvin. Or « la passerelle piétons-cyclistes qui est prévue ne sera pas suffisante ». Et de regretter « l'absence d'intégration du tramway dans un projet d'aménagement urbain ». Avec l'immeuble Foster c'est fait
Une « négligence », accuse le maire de La Garenne. Message reçu apparemment. « Nous ne sommes pas contre le fait de revoir le projet, reconnaissait, hier, Serge Méry, vice-président du conseil régional chargé des transports. Si nous devons prendre deux à trois mois de retard pour adapter les projets communaux avec l'installation du tramway, nous prendrons le temps. » Début juin, Philippe Juvin devrait rencontrer Jean-Paul Huchon, le président du conseil régional. Histoire de remettre le projet sur les rails ?
(Le Parisien 22/05/2001)
Dormez bien et bonjour chez vous
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