jeudi 2 novembre 2017

Vieux mansart ou il voit des coucous partout

Le  quartier des  Vallées  n'a  pas  échappé  à la  "mansardisation" galopante . C'est  dans  cette  maison  qu'habitaient  André  et  Marie  Louise Roure  résistants qui donnèrent  leur  nom  à l'ancienne  rue  des  Cailloux rue  limitrophe  entre  Bois  Colombes  et  La Garenne  Colombes .

La famille Roure habitait au 16, rue des Cailloux (côté LaGarenne-Colombes). Elle s’illustra pendant la Seconde Guerre pour ses engagements résistants. Quatre membres de la famille décédèrent en déportation ou sur le champ de bataille. André Roure était le fils de Rémy et Marie Louise Roure.  Étudiant en philosophie, il traversa l’Italie pour rejoindre les troupes françaises. Il s’engagea dans la 1'armée du général de Lattre de Tassigny et participa au débarquement en Corse, sur l’île d’Elbe et en Provence. Il combattit en France et en Allemagne. En 1945, il fut tué par l’éclatement d’une grenade tandis qu’il recherchait sa mère internée au camp de Ravensbrück.   Sa mère Marie-Louise, résistante, avait été arrêtée le 3 avril 1944 à Lyon et déportée à Ravensbrück. Elle y mourut d’épuisement en avril 1945. Rémy Roure (1885-1966), son père, était journaliste : il a travaillé au Monde puis au Figaro, il a participé à la Grande Guerre. Fait prisonnier, il s'est évadé à plusieurs reprises. Lors de sa captivité, il rencontra en 1917 le général Charles de Gaulle, prisonnier de guerre également. Dès 1940, il s'engagea dans la Résistance. Membre de Combat, il était partisan d'un rapprochement entre ce mouvement et le général de Gaulle. Arrêté en octobre 1943, il fut déporté à Buchenwald. A son retour de Buchenwald en 1945, il apprit la mort de sa femme, de son fils, de sa sœur et de son neveu. Rémy Roure était grand officier de la Légion d’Honneur,  Compagnon de la Libération, médaillé de la Résistance ainsi que de la Croix de guerre pour les deux guerres mondiales ( Source: Journées  européennes  du  patrimoine  à Bois Colombes)
Cette rénovation  est  assez  ancienne car l'immeuble  au départ  possédait un  toit  à  double  pente, il  fut  rehaussé  dans les  années 80 au  moment  du premier  boom immobilier  garennois  orchestré  par  Max  Catrin. Le sol du  deuxième  niveau est situé au niveau de  l'égout  de  l'ancienne  toiture ce qui  donne  cet aspect un peu démesuré  à la  partie mansardée. Le  local commercial a  disparu et  la  façade possède désormais  un ravalement   aux  couleurs  à la  mode.




Le  maire  du Village soutien omniprésent  de  Laurent  Wauquiez , lui, voit  des  coucous  partout, c'est  désormais  Emmanuel macron qui en est  un :
 "Au péché d’orgueil et à la méconnaissance des subtils équilibres européens, il faut ajouter la stratégie du coucou. Le coucou est ce petit volatile qui s’installe chez les autres. Emmanuel Macron est un coucou : il prétend être l’auteur du travail des autres, ce qui crée un certain énervement."
Source :ici 
Jadis  c'était  François  Hollande qui en  était  un:
"François Hollande a fait un très beau numéro d’enfilage de perles en présentant ses propositions pour lutter contre les déserts médicaux. La totalité de ces propositions sont déjà mises en oeuvre, sans exception.  (ici
et c'était   même  un  coucou paresseux  (ici)
Le  maire  du Village,  à défaut  de  coucou, apparaît  de  plus  en  plus  comme  un rémora  de  la  politique, toujours  ventousé  à celui qui pourrait  redorer  une  carrière politique  chancelante.
 Mais,  tout  peut  arriver , il aura fallu près  de  cinq  ans  avant  que  l'immeuble  Foster  trouve  un  locataire  ( Sage).
  Le  Village, en attendant   n'en finit  plus  d'être  bétonné,  le  parking  se  creuse  doucement  et  le  stationnement  en surface  ( et  en sous-sol aussi ) entièrement  payant  se  profile  à grands  pas .
Dormez  bien et  bonjour  chez vous

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