La famille Roure habitait au 16, rue des Cailloux (côté LaGarenne-Colombes). Elle s’illustra pendant la Seconde Guerre pour ses engagements résistants. Quatre membres de la famille décédèrent en déportation ou sur le champ de bataille. André Roure était le fils de Rémy et Marie Louise Roure. Étudiant en philosophie, il traversa l’Italie pour rejoindre les troupes françaises. Il s’engagea dans la 1'armée du général de Lattre de Tassigny et participa au débarquement en Corse, sur l’île d’Elbe et en Provence. Il combattit en France et en Allemagne. En 1945, il fut tué par l’éclatement d’une grenade tandis qu’il recherchait sa mère internée au camp de Ravensbrück. Sa mère Marie-Louise, résistante, avait été arrêtée le 3 avril 1944 à Lyon et déportée à Ravensbrück. Elle y mourut d’épuisement en avril 1945. Rémy Roure (1885-1966), son père, était journaliste : il a travaillé au Monde puis au Figaro, il a participé à la Grande Guerre. Fait prisonnier, il s'est évadé à plusieurs reprises. Lors de sa captivité, il rencontra en 1917 le général Charles de Gaulle, prisonnier de guerre également. Dès 1940, il s'engagea dans la Résistance. Membre de Combat, il était partisan d'un rapprochement entre ce mouvement et le général de Gaulle. Arrêté en octobre 1943, il fut déporté à Buchenwald. A son retour de Buchenwald en 1945, il apprit la mort de sa femme, de son fils, de sa sœur et de son neveu. Rémy Roure était grand officier de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, médaillé de la Résistance ainsi que de la Croix de guerre pour les deux guerres mondiales ( Source: Journées européennes du patrimoine à Bois Colombes)
Cette rénovation est assez ancienne car l'immeuble au départ possédait un toit à double pente, il fut rehaussé dans les années 80 au moment du premier boom immobilier garennois orchestré par Max Catrin. Le sol du deuxième niveau est situé au niveau de l'égout de l'ancienne toiture ce qui donne cet aspect un peu démesuré à la partie mansardée. Le local commercial a disparu et la façade possède désormais un ravalement aux couleurs à la mode.
Le maire du Village soutien omniprésent de Laurent Wauquiez , lui, voit des coucous partout, c'est désormais Emmanuel macron qui en est un :
"Au péché d’orgueil et à la méconnaissance des subtils équilibres européens, il faut ajouter la stratégie du coucou. Le coucou est ce petit volatile qui s’installe chez les autres. Emmanuel Macron est un coucou : il prétend être l’auteur du travail des autres, ce qui crée un certain énervement."
Source :ici
Jadis c'était François Hollande qui en était un:
"François Hollande a fait un très beau numéro d’enfilage de perles en présentant ses propositions pour lutter contre les déserts médicaux. La totalité de ces propositions sont déjà mises en oeuvre, sans exception. (ici)
et c'était même un coucou paresseux (ici)
Le maire du Village, à défaut de coucou, apparaît de plus en plus comme un rémora de la politique, toujours ventousé à celui qui pourrait redorer une carrière politique chancelante.
Mais, tout peut arriver , il aura fallu près de cinq ans avant que l'immeuble Foster trouve un locataire ( Sage).
Le Village, en attendant n'en finit plus d'être bétonné, le parking se creuse doucement et le stationnement en surface ( et en sous-sol aussi ) entièrement payant se profile à grands pas .
Dormez bien et bonjour chez vous
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