INTRODUCTION


Sortir des sentiers battus et regarder en arrière le passé de la ville de Garenne Colombes souvent appelée "Village" par ses élus bétonneurs . Le seul blog qui montre comment était autrefois La Garenne, et révèle comment l'architecture de la commune évolue avec la multiplication des surélévations "mansart".

Méfiez vous des contrefaçons

Certains bâtiments, bien que classés à l'inventaire du patrimoine, ont été consciencieusement rasés depuis trente ans, la spéculation immobilière a chamboulé cette petite ville et continue de le faire.

Ce blog est aussi la mémoire d'un quartier entier livré aux bétonneurs , avec le campus pseudo-écolo Engie qui remplacera PSA

L'immeuble Foster de la place de Belgique a définitivement transformé cette place en carrefour, il a aussi scindé définitivement la ville en deux . Le quartier des Champs Philippe est densifié à outrance . Qui nous disait, l n'y a pas si longtemps "il n'y aura pas de bandits immobiliers à La Garenne " et que "sa plus grande réalisation d'élu était d'avoir protégé sa commune de l'appétit des promoteurs "?

On n'a plus trop envie d'en rire.

Max Philippe

vendredi 3 janvier 2014

Une histoire de la littérature française

         
C'est le livre  que  le maire  du  Village voulait  offrir  aux élèves  entrant en sixième au collège, collège   dont  il aurait  tant  voulu qu' il portât  le  nom de l'auteur. C'est le  livre  qu'un  conseiller  municipal d'opposition trouvait  trop ardu  pour  des  élèves de   sixième et  qui conseilla  au  maire  de  l'offrir plutôt  aux élèves  de  quatrième.  Si on  applique  la  loi de  Godwin  en ce  début d'année, on  se doit de   rappeler  qu' Adolf Hitler  offrait  "Mein  Kampf"  à  tous  les jeunes  mariés...

C'est  un écrivain que  ne  connaissait  aucun  membre  du conseil municipal et  qui  ont  trouvé ce  choix  judicieux  par  ce  que  c'était celui du maire .
           En  présence  du commandeur Jean d'Ormesson  accueilli avec  beaucoup de  salamalecs  par  le  maire du  Village, l'inauguration eu bien  lieu, mais  peu après avec  les remous provoqués par  ce  choix  le  collège  fut  débaptisé et  réduit  à s'appeler simplement " Champs Philippe ".Ce fut  l'occasion pour  le maire du Village de  traiter de sots  ( il aurait pu dire  cons) ceux  qui s'étaient  opposés à sa volonté,  mais  de toute  façon, si vous n'êtes pas d'accord  avec le maire du Village, vous rentrez  d'office dans la catégorie  "sot".
Cette plaque  est  désormais  un collector:
 Cette  photo  provient  du blog "Le retour de  Buzz "  dont  nous reproduisons  l'excellente  lettre ouverte  signée  Philbert:

"Un jour, Philippe Juvin, maire de ma ville et médecin m'a donné un conseil d'ordre médical. Je l'ai suivi sans sourciller. N'est-il pas médecin avant tout chose ? Je ne suis pas de ceux qui remettent en cause une ordonnance. Ce jour-là, il avait raison et moi aussi, de suivre son avis. Maintenant quand Philippe Juvin recommande chaudement et par voix de Presse un livre ou un auteur, je n'ai pas forcement envie de suivre son avis. C'est un médecin, pas mon professeur de Lettres et je ne suis plus en train de préparer mon Bac Philo. En matière littéraire, si j'accepte volontiers un conseil de lecture, je n'aime pas que l'on me force la main. C'est pourtant ce qui est en train d'arriver à La Garenne-Colombes où, depuis quelques jours "Une Histoire de la littérature française" d'un certain Kleber Haedens semble être devenue une lecture quasiment obligatoire pour faire bonne figure dans le débat qui secoue la ville en ce moment. Faut-il ou pas donner le nom de Kleber Haedens au futur collège de La Garenne-Colombes ? Apprenant que ce même ouvrage sera remis par la mairie comme "ouvrage critique" aux élèves de Sixième en guise de cadeau de bienvenue dans l'école de la République, je me suis posé la question : mais qu'a donc fait ou écrit cet inconnu pour qu'on impose ou presque à des enfants de onze ans cette lecture plutôt qu'une autre ? Pourquoi tenir la main, que dis-je, le cerveau encore malléable de milliers d'enfants quand ceux-ci ont déjà du mal à lire et retenir l'essentiel : ce socle commun que l'on a déjà tant de peine à leur faire "absorber" ? Je me suis donc penché, non pas sur l'œuvre, il semblerait que le conseil municipal s'y soit déjà "collé" mais sur l'homme, Kleber Haedens. J'ai fait comme n'importe quel collégien avant de rendre sa copie, j'ai été voir sur Google ce que l'on pouvait bien apprendre sur ce Kleber Haedens qu'aucun parent, aucun professeur, aucun ami ne connaissait (je dois avouer que j'y ai mis plus de coeur qu'un collégien de douze ans). Oh surprise ! Je découvre que Kleber Haedens est bien le personnage décrit plus haut. Oh stupeur ! Ce week-end j'apprends sur Internet que de jeunes (ou moins jeunes) royalistes se disent prêts à venir en découdre sur place, à La Garenne-Colombes avec ceux qui ne seraient pas d'accord avec ce choix. Là, je me suis dit : il y a un véritable problème. Ce Kleber Haedens mérite t-il un tel coup de projecteur ? Faut-il inclure ce Kleber Haedens au socle commun de l'enseignement secondaire ? Faut-il vraiment lever une armée, aujourd'hui à La Garenne-Colombes, pour barrer la route à une poignée de royalistes ou de nationalistes prêt à en venir aux mains (véridique). Non, décidément "tout cela fait vraiment désordre". Laissons Kleber Haedens dans les poubelles de l'Histoire d'où il n'aurait jamais du ressortir. Si je n'ai pas pour habitude que l'on me force la main en matière de lecture, je l'ai encore moins quand il s'agit de mes idées. Si j'ai désormais un avis sur ce Kleber Haedens ce n'est pas parce qu'un maire, une équipe municipale ou son opposition me l'a dicté mais parce que j'ai passé un certain nombre de nuits à vérifier par moi-même les informations, en remontant avec soins tous les fils qui m'avaient été donnés par les uns ou les autres. Ce qui est écrit plus haut est bien la vérité. Peu importe les qualités de plume de ce monsieur Haedens, nous ne sommes pas dans un salon littéraire mais dans une commune qui doit baptiser un nouveau collège. Et il y a meilleure référence pour donner à nos enfants le socle commun de savoir et de valeurs dont ils auront cruellement besoin pour leur avenir. Je ne vous remercie pas, Monsieur le Maire d'avoir proposé ce nom à votre conseil municipal. Je ne vous remercie pas mesdames et messieurs les conseillers municipaux d'avoir entériné ce choix sans vous être plus informé. Je ne remercierais pas plus les conseillers généraux si, par malheur un tel choix était suivi, cette fois en toute connaissance car il ne me semble pas bon de donner à lire à des enfants de onze à seize ans des ouvrages qu'ils ne sauraient décrypter. De donner comme exemple un personnage qui a passé toute sa vie à dénigrer la République telle que nous la défendons aujourd'hui. Enfin, je ne remercierai personne d'avoir désigné ma ville comme un futur champ de bataille probable. 
Pauvres gosses ! 

                                                                                                                             PhilBert


Dormez  bien et bonjour  chez  vous

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