INTRODUCTION


Sortir des sentiers battus et regarder en arrière le passé de la ville de Garenne Colombes souvent appelée "Village" par ses élus bétonneurs . Le seul blog qui montre comment était autrefois La Garenne, et révèle comment l'architecture de la commune évolue avec la multiplication des surélévations "mansart".

Méfiez vous des contrefaçons

Certains bâtiments, bien que classés à l'inventaire du patrimoine, ont été consciencieusement rasés depuis trente ans, la spéculation immobilière a chamboulé cette petite ville et continue de le faire.

Ce blog est aussi la mémoire d'un quartier entier livré aux bétonneurs , avec le campus pseudo-écolo Engie qui remplacera PSA

L'immeuble Foster de la place de Belgique a définitivement transformé cette place en carrefour, il a aussi scindé définitivement la ville en deux . Le quartier des Champs Philippe est densifié à outrance . Qui nous disait, l n'y a pas si longtemps "il n'y aura pas de bandits immobiliers à La Garenne " et que "sa plus grande réalisation d'élu était d'avoir protégé sa commune de l'appétit des promoteurs "?

On n'a plus trop envie d'en rire.

Max Philippe

samedi 20 février 2021

Et les immeubles rouges cessèrent d'etre rouges(1)

          Ces immeubles  aux façades en brique  rouge, ont  été construits en  1962 . On les retrouve à deux endroits de la ville : entre la rue Médéric et  l’avenue de Châteaudun,  et entre la rue Médéric et  l’avenue du Général Leclerc.Sans ascenseur, ces immeubles proposaient des logements de 2,  3 ou quatre pièces . La principale nouveauté était  les  encadrements de fenêtres  insérés dans la maçonnerie.

Rue  Médéric et rue  de  Châteaudun


            


Rue  Médéric et  Avenue  du Général Leclerc


 
 
 

       Ils ont été mis en vente sous une forme d’accession  à la propriété; il s’agissait de verser pendant  vingt ans un loyer fixe de 200 F (à l’époque  200 NF  -nouveaux francs qui devinrent des francs en 1963 ). A titre indicatif une baguette coûtait  à l’époque  0,40   NF et  le SMIG (ancêtre du SMIC était environ  à  300 NF mensuels ) . Le logement revenait donc au bout de vingt ans à  480000 F ce qui correspondait au prix du marché en  1982. Les habitants de  ces  immeubles sont  heureux de  vivre  dans  cette  architecture  des  années  60.   C'est à côté des immeubles rouges de la rue Médéric- rue de Châteaudun que se trouve   la médiathèque.  Un maire adjoint,avait déclaré à l’époque  à un riverain qui se plaignait de la  hauteur de la nouvelle médiathèque  : "au moins avec la médiathèque , vous ne verrez plus ces horribles immeubles rouges".
Il y a  aussi des immeubles  ressemblants mais de  cinq étages  avec ascenseur  dans  le quartier des  Vallées. 

Avenue  du  Général Leclerc,  ils  ne  seront plus  rouges, on a  procédé  à l'enrobage des  immeubles  pour  les  isoler.

Dormez  bien et  bonjour  chez  vous, protégez  vous  et  protégez  les  autres

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire