En voici quelques extraits qui pourraient bien s'appliquer à notre époque et à notre "village" en voie de bétonnage intense.
- Le grand problème de la production capitaliste n'est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces mais de découvrir des consommateurs, d'exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices.
- Devant les électeurs, à têtes de bois et oreilles d'âne, les candidats bourgeois vêtus en paillasses danseront la danse des libertés politiques, se torchant la face et la postface avec leurs programmes électoraux aux multiples promesses, et parlant avec des larmes dans les yeux des misères du peuple et avec du cuivre dans la voix des gloires de la France; et les têtes des électeurs de braire en chœur et solidement: hi han! hi han!
- Notre époque est, dit-on, le siècle du travail; il est en effet le siècle de la douleur, de la misère et de la corruption.
- « Pour qu’il parvienne à la conscience de sa force, il faut que le prolétariat foule aux pieds les préjugés de la morale chrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la Paresse, mille et mille fois plus sacrés que les phtisiques Droits de l’Homme concoctés par les avocats métaphysiques de la révolution bourgeoise ; qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour, à fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit. »
La Garenne a compté pas moins de quatre médecins parmi ses premiers magistrats, celui là aurait peut-être pu être notre maire.
Dormez bien et bonjour chez vous
La citation du jour :
Ma plus grande réalisation d'élu : la préservation de ma commune de l'appétit des bétonneurs
Philippe Juvin
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