INTRODUCTION


Sortir des sentiers battus et regarder en arrière le passé de la ville de Garenne Colombes souvent appelée "Village" par ses élus bétonneurs . Le seul blog qui montre comment était autrefois La Garenne, et révèle comment l'architecture de la commune évolue avec la multiplication des surélévations "mansart".

Méfiez vous des contrefaçons

Certains bâtiments, bien que classés à l'inventaire du patrimoine, ont été consciencieusement rasés depuis trente ans, la spéculation immobilière a chamboulé cette petite ville et continue de le faire.

Ce blog est aussi la mémoire d'un quartier entier livré aux bétonneurs , avec le campus pseudo-écolo Engie qui remplacera PSA

L'immeuble Foster de la place de Belgique a définitivement transformé cette place en carrefour, il a aussi scindé définitivement la ville en deux . Le quartier des Champs Philippe est densifié à outrance . Qui nous disait, l n'y a pas si longtemps "il n'y aura pas de bandits immobiliers à La Garenne " et que "sa plus grande réalisation d'élu était d'avoir protégé sa commune de l'appétit des promoteurs "?

On n'a plus trop envie d'en rire.

Max Philippe

lundi 3 mai 2010

Episode 5 Quincaillerie Barrier

Aujourd'hui nous traversons la rue. A la place de l'agence Demeure, il y avait une quincaillerie, même devanture, mais en vert, on aime le vert à la Garenne Colombes :on a même un label Quali'tri ( c'est surtout grâce aux zêle des garennois en matière de tri des ordures), un chevalier blanc pourfendeur du CO2 et du CO, une plantation de pomme de terre bio, bref on est écolo.

 Donc cette quincaillerie était une véritable caverne d'Ali Baba , le bonheur du bricoleur, on pouvait acheter 3 écrous quand on en avait besoin de 3 et pas un sachet de 25, il y en avait partout, des tiroirs, des tuyaux qui pendaient,on y trouvait tout.
Sur la photo ci-dessous on distingue clairement la quincaillerie avec son auvent  et la pharmacie attenante et sur la rue à droite la partie cédée aux promoteurs par l'équipe Catrin et rénovée au moment du grand boom immobilier de la fin des années 80.



Il suffisait d'une mise de fonds relativement faible, acheter deux parcelles avec 8 metres de facade rue et la juteuse opération pouvait commencer, au prix du m2 , quelle affaire, alors à l 'échelon départemental . Tous cela avec un POS bien modifié, aujourd'hui on ne dit plus POS mais PLU mais on le modifie toujours autant à sa guise


Saviez vous aussi que dans une ville dont l'identité est le Mastaba de Jean-Pierre Raynaud, il y avait un autre chef d'oeuvre dû au talent d'Auguste Perret. Nous en parlerons bientôt .
Dormez bien et bonjour chez vous, et si cela n'est pas le cas je connais un bon anesthésiste.

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