Nous répondons ainsi à la demande du bulletin municipal concernant le "château des Alouettes"
Tout commence quand le Village n'était qu'un terrain de chasse avec un château situé non pas au niveau de l'actuelle avenue du Château mais au delà du Boulevard national, peut-être au niveau des bâtiments PSA Ce château appelé, la Tournelle était la propriété des dames de Saint Cyr . Le parc ou garenne s'étendait au sud jusqu'à l'actuelle avenue de la République à Courbevoie et au nord à Colombes jusqu'aux rues des Voies du Bois et Bouin et avait été entouré d'un mur afin de protéger les terres d'un fléau: les lapins.Ce Château fût vraisemblablement laissé à l'état de ruine après la Révolution .
Rasé à la fin du XIXème siècle il ne subsiste que quelques restes des dépendances que l'on voit Rue de la Ferme.
Une maison fut construite attenante à ces vestiges, et fût appelée à tort " le vieux château"
Elle fût achetée par Philippe Juvin ( aujourd'hui Maire du Village , lui aussi médecin, pas de l'Empereur, mais du petit Nicolas).
Quant au château des Alouettes, lorsqu'on sait que les éditeurs de cartes postales ne localisaient pas toujours précisément leurs clichés, ce n'était pas le Château de la Tournelle et il ne se trouvait sûrement pas aux Champs Philippe mais plutôt vers Nanterre.
Si on regarde attentivement ces deux clichés (mêmes personnages), la seconde en plan plus large , on y voit des entrées de carrières de calcaire grossier. le timbre est de 1905-1906.
A proximité de La Garenne Colombes, les seules carrières se trouvaient a La Folie, plus précisément avant le confluent des deux voies de chemin de fer de Saint Germain et de Rouen après le Collège des Champs Philippe .
C'est à cet endroit que se trouvait l'usine de la Folie ( voir le plan cadastral du lien reproduit ci-dessous): une usine de fabrication de soude et d'acides divers. Le château des Alouettes pourrait être un bâtiment abandonné et en ruine de l'ancienne usine du chimiste Leblanc. Comme le château du radis creux:
Nous remercions la
Ce long post pour regretter que le patrimoine de la commune de la Garenne Colombes soit appelé à disparaitre définitivement dans une ville où l'habitat se densifie chaque jour un peu plus et où les promoteurs sont accueillis à bras ouverts .
Dormez bien et bonjour chez vous