Le sparadrap

 

          La  nouvelle maire  du Village a  découvert  le  sparadrap du capitaine Haddock, celui  dont  on ne  peut  se  débarrasser, qui ne vous  quitte  pas  et  vous colle désespérément  aux doigts. Il la  poursuit  lors  de tous ses  déplacements officiels, est  à côté d 'elle   lors  d'une  inauguration,  est de toutes  les  manifestations. On l'a  deviné , c'est  l'ex maire  du Village qui se fait  désormais  qualifier  d ' " ancien maire, député  et conseiller  municipal" comme  s'il devait  justifier sa  présence par  cette  fonction protéiforme . Serait-on en  présence  de  "Mansplaining"  que  les  québécois  nomment "pénispliquer" ou d'un comportement  un  peu   machiste ? Les  garennois  apprécieront ...  

Un petit  retour en images  sur  l'histoire  d'un chantier au coin de  la  rue  du Château  et  de  la  rue  Jeanne  d'Arc:

 Dormez bien et  bonjour  chez  vous

Esprit Village es-tu encore là ?

 

         L'Esprit Village, couplet favori des  municipalités  successives, a  du  plomb dans  l'aile. C'est  un  nouveau  projet  pharaonique  au  coin de  la rue  Voltaire et  de  la rue du Château, qui va  voir  le  jour dans  la  pure  lignée  de ce  qui s'est  fait  à la  place  de  la taverne  de  Maitre  Kanter  . 

Une  architecture  conformiste avec  tous  les  tics  des  immeubles  pseudo haussmanniens qui semble être  au goût de  Monique  Raimbault la nouvelle  maire  comme à celui du" conseiller  municipal Philippe Juvin ex-maire "  mais  çà, on s'en était  aperçu depuis  longtemps.

Trois  pavillons  disparaissent  pour  laisser  la  place  à  ce projet massif appelé  Villa  Cassina  une  résidence  de  prestige  selon le  promoteurs  : "façade en pierre de taille massive et porteuse, ardoise naturelle, parties communes raffinées, espaces extérieurs généreux, belles surfaces à vivre ". 

Un regroupement de  trois  parcelles qui permettront au bâtiment de  se  développer vers l'arrière.

Cette éruption de  nouvelles  constructions confirme  la  dérive des maires  successifs ( trois seulement   depuis 1977)  qui, en privilégiant la construction d'immeubles de  standing  ont  bétonné  cette ville avec comme  alibi le fameux esprit village . La réalité est plus  simple, les acheteurs  potentiels  de  pavillons  ne  peuvent  rivaliser avec  les  offres alléchantes   des promoteurs   aux  vendeurs qui, on le  comprend,  ne  sauraient  résister  à leurs  avances. Même en proposant aux propriétaires des montants  à sept  chiffres,avec un tel projet , le  promoteur  réalisera  une  réelle  plus value.

Il  y a  16 ans,  les  PMEBTP proposaient  cette  petite  vidéo.

Dormez bien et bonjour chez vous