Y a-t-il jamais eu des HLM à la Garenne-Colombes?
La grande et les petites histoires de La Garenne Colombes.
par Max Philippe
Le blog qui écrit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et révèle ce qu'on a parfois oublié de vous dire...
INTRODUCTION
Sortir des sentiers battus et regarder en arrière le passé de la ville de Garenne Colombessouvent appelée "Village" par ses élus bétonneurs . Le seul blog qui montre comment était autrefois La Garenne, et révèle comment l'architecture de la commune évolue avec la multiplication des surélévations "mansart".
Méfiez vous des contrefaçons
Certains bâtiments, bien que classés à l'inventaire du patrimoine, ont été consciencieusement rasés depuis trente ans, la spéculation immobilière a chamboulé cette petite ville et continue de le faire.
Ce blog est aussi la mémoire d'un quartier entier livré aux bétonneurs , avec le campus pseudo-écolo Engie qui remplacera PSA
L'immeuble Foster de la place de Belgique a définitivement transformé cette place en carrefour, il a aussi scindé définitivement la ville en deux . Le quartier des Champs Philippe est densifié à outrance . Qui nous disait, l n'y a pas si longtemps "il n'y aura pas de bandits immobiliers à La Garenne " et que "sa plus grande réalisation d'élu était d'avoir protégé sa commune de l'appétit des promoteurs "?
Jean d'Ormesson s'était déplacé jusqu'au Village pour inaugurer en 2008 le nouveau collège qui devait porter le nom de Kléber Haedens .
Voici un de nos anciens posts revisité avec en prime la vidéo du discours de Jean d'Ormesson et une vidéo de la manifestation des opposants au nom du collège.
C'est
le livre que le maire du Village voulait offrir aux élèves
entrant en sixième au collège, collège dont il aurait tant voulu
qu' il portât le nom de l'auteur. Une histoire de la littérature française plutôt partisane écrite par un proche de l'Action Française.C'est aussi le livre qu'un conseiller
municipal d'opposition trouvait lui trop ardu pour des élèves de
sixième et qui conseilla au maire de l'offrir plutôt aux élèves
de quatrième.
En présence du commandeur Jean d'Ormesson
accueilli avec beaucoup de salamalecs par le maire du Village,
l'inauguration eu bien lieu, mais peu après avec les remous provoqués
par ce choix le collège fut débaptisé et réduit à s'appeler
simplement " Champs Philippe ".
Ce fut l'occasion pour le maire du
Village de traiter de sots ceux qui
s'étaient opposés à sa volonté, mais de toute façon, si vous n'êtes
pas d'accord avec le maire du Village, vous rentrez d'office dans la
catégorie "sot"et s'il n'est pas d'accord avec vous vous rentrez dans la catégorie "coucou".
Cette plaque est désormais un collector:
Jamais une fosse n'aura autant été sécurisée par des butons métalliques.
Même pas le trou des Halles de Paris
Ce qui tend a prouver que nos craintes relatives à la solidité de l'église étaient fondées
Voici ce que nous écrivions : L' Eglise fut construite comme chapelle de secours de la paroisse de Colombes,avec les seuls deniers des habitants sur un terrain offert par les héritiers du banquier Pierre-Urbain Sartoris. , lotisseurs de l'ancien domaine seigneurial de La Garenne, entre 1866 (1ère pierre) et 1875 (inauguration et ouverture au culte) .En
hommage à Urbain Sartoris, la chapelle est baptisée du prénom de
celui-ci. Un ensemble de clercs et de laïcs dit « conseil de fabrique »
est chargé d’administrer les fonds et revenus pour la construction et
l’entretien d’une véritable église. En 1898,une souscription locale permet les premiers travaux d’agrandissement de la chapelle on lui adjoint des bas-côtés. Elle est devient paroisse en 1907 avec son église et son curé, le chanoine Vory. L'
architecte Gautier l' agrandit en 1933, en 1935 elle possède un
nouveau clocher et un transept. Elle est à nouveau rénovée en 1955 par
l' architecte Henri Vidal . L'intérieur est orné de vitraux du
verrier d’art moderne Eric Bonte en 1987. Puis en 2008 le toit est
refait ainsi que le ravalement, les éclairages intérieurs et extérieurs
et la totalité du mobilier ( les chaises et prie-dieu empaillés
disparaissent au profit de bancs en bois)
Sur la première photo on peut voir la
construction de la sacristie de l'Eglise Saint Urbain avec le
sous sol, la deuxième photo nous montre la partie est de la
place avant les constructions effectuées pendant la dernière
mandature de Max Catrin
Cette construction date des années
cinquante , l'église est un agrandissement de la Chapelle qui
existait au début du siècle à laquelle on ajouta un transept dans les
années trente . On comprend pourquoi creuser autour de cette
église dans un sol très meuble et ce malgré les prouesses
techniques actuelles est un peu suicidaire.
Tous les poteaux de cette église sont en bois recouvert de stuc et le bois a été injecté de résine en 1987.
Intérieur de l'église après la dernière rénovation
Comme dit le maire du Village en soutien au triste Laurent Wauquiez : les Républicains ont besoin d'un capitaine, mais c'est trop tard: le naufrage a déjà commencé. L'ébranlement possible de la structure de l'église Saint Urbain suite au creusement du parking sera peut-être le naufrage du capitaine du Village.
Dormez bien et bonjour chez vous
Le quartier des Vallées n'a pas échappé à la "mansardisation" galopante . C'est dans cette maison qu'habitaient André et Marie Louise Roure résistants qui donnèrent leur nom à l'ancienne rue des Cailloux rue limitrophe entre Bois Colombes et La Garenne Colombes . La famille Roure habitait au 16, rue des Cailloux (côté LaGarenne-Colombes). Elle s’illustra pendant la Seconde Guerre pour ses engagements résistants. Quatre membres de la famille décédèrent en déportation ou sur le champ de bataille. André Roure était le fils de Rémy et Marie Louise Roure. Étudiant en philosophie, il traversa l’Italie pour rejoindre les troupes françaises. Il s’engagea dans la 1'armée du général de Lattre de Tassigny et participa au débarquement en Corse, sur l’île d’Elbe et en Provence. Il combattit en France et en Allemagne. En 1945, il fut tué par l’éclatement d’une grenade tandis qu’il recherchait sa mère internée au camp de Ravensbrück. Sa mère Marie-Louise, résistante, avait été arrêtée le 3 avril 1944 à Lyon et déportée à Ravensbrück. Elle y mourut d’épuisement en avril 1945. Rémy Roure (1885-1966), son père, était journaliste : il a travaillé au Monde
puis au Figaro, il a participé à la Grande Guerre. Fait prisonnier, il s'est évadé à plusieurs reprises. Lors de sa captivité, il rencontra en 1917 le général Charles de Gaulle, prisonnier de guerre également. Dès 1940, il s'engagea dans la Résistance. Membre de Combat, il était partisan d'un rapprochement entre ce mouvement et le général de Gaulle. Arrêté en octobre 1943, il fut déporté à Buchenwald. A son retour de Buchenwald en 1945, il apprit la mort de sa femme, de son fils, de sa sœur et de son neveu. Rémy Roure était grand officier de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, médaillé de la Résistance ainsi que de la Croix de guerre pour les deux guerres mondiales ( Source: Journées européennes du patrimoine à Bois Colombes)
Cette rénovation est assez ancienne car l'immeuble au départ possédait un toit à double pente, il fut rehaussé dans les années 80 au moment du premier boom immobilier garennois orchestré par Max Catrin. Le sol du deuxième niveau est situé au niveau de l'égout de l'ancienne toiture ce qui donne cet aspect un peu démesuré à la partie mansardée. Le local commercial a disparu et la façade possède désormais un ravalement aux couleurs à la mode.
Le maire du Village soutien omniprésent de Laurent Wauquiez , lui, voit des coucous partout, c'est désormais Emmanuel macron qui en est un : "Au péché d’orgueil et à la méconnaissance des subtils équilibres européens, il faut ajouter la stratégie du coucou. Le
coucou est ce petit volatile qui s’installe chez les autres. Emmanuel
Macron est un coucou : il prétend être l’auteur du travail des autres,
ce qui crée un certain énervement." Source :ici
Jadis c'était François Hollande qui en était un: "François Hollande a fait un très beau numéro d’enfilage de perles en
présentant ses propositions pour lutter contre les déserts médicaux. La
totalité de ces propositions sont déjà mises en oeuvre, sans exception. (ici) et c'était même un coucou paresseux (ici)
Le maire du Village, à défaut de coucou, apparaît de plus en plus comme un rémora de la politique,toujours ventousé à celui qui pourrait redorer une carrière politique chancelante.
Mais, tout peut arriver , il aura fallu près de cinq ans avant que l'immeuble Foster trouve un locataire ( Sage).
Le Village, en attendant n'en finit plus d'être bétonné, le parking se creuse doucement et le stationnement en surface ( et en sous-sol aussi ) entièrement payant se profile à grands pas .
Dormez bien et bonjour chez vous
Des chantiers qui n'en finissent pas, des pavillons, comme celui-ci, avec sa façade en petits cailloux bétonnés typique de l'architecture des années 50, transformés en deux cubes mansardés.
Oui, là il y en a deux à la place d'un seul !
L'Esprit village vient finalement à bout de tout, on densifie à outrance et on comprend enfin pourquoi le patrimoine du Village n'est plus qu'une peau de chagrin : une colonne, deux églises et une maison de maître . Le fameux Esprit Village que défend tant le maire du Village aura transformé la commune en une véritable caserne mansart R +4.
Un petit pavillon d'un étage surélevé avec un toit Mansart pour créer un autre niveau et une dépendance du même style à l'arrière . La libéralisation du PLU , l'abandon du COS et une législation bien plus souple sur les hauteurs et les distances aux limites séparatives ont non seulement favorisé les promoteurs mais aussi les particuliers. Tout devient possible pour gagner des mètres carrés.
Quant à l'esthétique chacun en jugera.
Le maire du Village suit maintenant fidèlement Laurent Wauquiez le grand pourfendeur des "profiteurs " et des "assistés" de tous bords
Après plusieurs
jours de polémique, Laurent Wauquiez a finalement renoncé aux avantages
liés à ses droits à la retraite de la Fonction publique ( 52 trimestres pour deux mois de travail !!!) . Le président
de la région Auvergne-Rhône-Alpes était jusqu'ici "détaché" du Conseil
d'État. Il est désormais en "disponibilité". C'était devenu une grosse affaire. Il l'a d'ailleurs constaté par lui-même. Après avoir dit que c'était une vaine polémique, Laurent Wauquiez s'est rendu à l'évidence que ça ne passait plus. Cela témoigne d'ailleurs d'une curieuse myopie. Cumuler
des points retraite pendant des années, alors que vous avez occupé
votre poste seulement deux mois, avouez qu'il y a comme un décalage. Car
c'est le même Wauquiez qui défendait la réforme des retraites d'Éric
Woerth. Et c'est sans doute le même qui soutiendra la réforme des
régimes spéciaux. C'est le même qui parlait du "cancer de l'assistanat".
C'est le même qui se faisait le chantre de la classe moyenne. C'est le même Wauquiez qui a vu les ravages des "avantages" liés à l'affaire Fillon pendant la présidentielle.
C'est le même Wauquiez qui aimait citer ce proverbe chinois : "Le
poisson pourrit par la tête", pour expliquer que les dysfonctionnements
viennent toujours d'en haut.
On ne passe plus rien aux politiques, même si ce n'est pas illégal. Pas illégal, mais plus supportable. On a bien vu, après l'affaire Cahuzac,
combien le sujet était explosif. C'est pour ça que les fonctionnaires
élus ou nommés - ministres ou parlementaires - ont été encouragés à se
mettre en disponibilité, plutôt qu'en détachement. Car quelqu'un qui ne
sert plus l'État comme fonctionnaire n'a pas à cotiser à un régime de
fonctionnaires. Sinon il y a un petit côté retraite-chapeau. Ce que la société n'accepte plus.
D'ailleurs, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire et même Emmanuel Macron l'ont
bien compris. Avant d'être eux-aussi rattrapé par la patrouille, ils
ont préféré démissionner de la Fonction publique. D'une certaine façon,
sur ce point, ils se sont rendus intouchables. C'est étonnant d'ailleurs que Laurent Wauquiez ne l'ait pas vu venir. C'est étonnant qu'il ait attendu de se faire prendre, lui qui aspire aux plus hautes fonctions.
Mais non, il a préféré continuer à faire ce qui se fait depuis des années. Ce qu'a fait Jacques Chirac, Alain Juppé, Laurent Fabius, Martine Aubry ou François Hollande,
qui a fait valoir ses droits à la retraite de la Cour des comptes
pendant trente ans alors qu'il n'y a quasiment jamais mis les pieds. En
fait c'est de la retraite fictive parfaitement légale, autrement dit des
privilèges. Des largesses de l'ancien monde !
En 2004, le maire du Village s'était intéressé à la démarche d'ANTICOR et claironnait
« Il faut être impitoyable avec ceux qui trichent. Ils décrédibilisent la fonction d'élus »(Le Parisien septembre 2004)
On n'a pas vraiment envie d'en rire
Dormez bien et bonjour chez vous
Voici un chantier presque achevé. Un pavillon des années trente transformé en ce que l'on appelle maison d'architecte. Le plus étrange étant que peu d'architectes vivent dans les projets qu'ils ont réalisés.
Le chantier du parking prospère l'excavation a commencé mais nous sommes loin de la profondeur annoncée avec un niveau pour les voitures et un second niveau pour les camions du marché.
Les garennois peuvent aller voir les manifestations de l'esprit Village grâce à la table d'observation qui a été mise en place :
Un autre chantier de cet été c'est celui auquel s'est attelé le maire de Village le sauvetage du parti le plus bête de France ceux qui réussissent l'exploit de perdre l'élection présidentielle alors qu'un boulevard s'étendait devant eux.
Donc un festival de vœux pieux , et d'idées presque nouvelles de la part du maire du Village , nous avons reçu ce long mail d'un garennois dont nous publions des extraits.
L'angle de la rue Jules Ferry et de la rue de Fauvelles a perdu son café.
Le mystère reste entier . En attendant le maire du Village, dont c'est le dernier mandat, aura fait pire en 21 ans que son mentor le défunt Max Catrin en 24 ans .
Dormez bien et bonjour chez vous
Rue Lucien Jeannin : une habitation avec local commercial qui retrouve une fonction d'habitation, seuls les plateaux ont été conservés , les murs et les ouvertures ont été recréés. Un beau budget.
Tiens un réverbère est apparu entre 2011 et 2013.
L'été est la saison où fleurissent les chantiers, avec son grand chantier sur la place de l'église, le maire du Village donne le la . Au cours de l'été nous présenterons tous les chantiers en cours mais aussi ceux que nous avions oubliés.
Pour commencer une opération du passé faisons table rase, entre la rue de l'arrivée et la rue Fernand Drouilly c'est une hécatombe qui va profiter à Franco-Suisse.: