INTRODUCTION


Sortir des sentiers battus et regarder en arrière le passé de la ville de Garenne Colombes souvent appelée "Village" par ses élus bétonneurs . Le seul blog qui montre comment était autrefois La Garenne, et révèle comment l'architecture de la commune évolue avec la multiplication des surélévations "mansart".

Méfiez vous des contrefaçons

Certains bâtiments, bien que classés à l'inventaire du patrimoine, ont été consciencieusement rasés depuis trente ans, la spéculation immobilière a chamboulé cette petite ville et continue de le faire.

Ce blog est aussi la mémoire d'un quartier entier livré aux bétonneurs , avec le campus pseudo-écolo Engie qui remplacera PSA

L'immeuble Foster de la place de Belgique a définitivement transformé cette place en carrefour, il a aussi scindé définitivement la ville en deux . Le quartier des Champs Philippe est densifié à outrance . Qui nous disait, l n'y a pas si longtemps "il n'y aura pas de bandits immobiliers à La Garenne " et que "sa plus grande réalisation d'élu était d'avoir protégé sa commune de l'appétit des promoteurs "?

On n'a plus trop envie d'en rire.

Max Philippe

dimanche 15 janvier 2012

Foster encore





Au Village,  peu de gens ont entendu parlé du "droit  à bâtir " et de la conception particulière du Droit  à bâtir de l'Epadesa.
L'Epadesa tire ses recettes de la vente des droits à construire versés par les promoteurs immobiliers. Ces droits rapportent de 20 à 30 millions d’euros pour une petite tour et jusqu’à 50 à 80 millions pour les plus importantes (lire l'article de 20minutes)
Avec la suppression de la taxe  professionnelle , les communes dont une partie du territoire fait partie de l'Eadesa, vont se voir amputer de recettes non négligeables. Elles devront continuer d'assurer l'entretien de la dalle  (c'est valable pour Courbevoie et Puteaux) sur leurs deniers et la douloureuse sera lourde.
         Au Village, en cédant la place de Belgique et le quartier de Champs Philippe à l'EPADESA à l'EPADESA , le maire et ses 29 yes-men , ont offert à l'EPADESA  un moyen de renflouer ses caisses , car ce sont eux qui empocheront les prochains droits à bâtir .
          Autant dire que les pseudos assurances verbales obtenues   par Philippe Juvin auprès de Philippe de Chaix quant  à la poursuite des projets de la commune seront oubliées dès lors qu'un promoteur apportera des espèces sonnantes. Il se pourrait même qu'un projet de salle des fêtes peu rentable soit remplacé par des immeubles d'habitations. Pour éponger son déficit chronique, l'EPADESA s'est engagée dans une fuite en avant qui consiste  à vendre  du droit  à bâtir aux plus offrants, plus les tours sont hautes plus la recette est bonne. Heureusement, la conjoncture financière étant plutôt maussade, les promoteurs sont  un  peu à cours d'investisseurs.
L'immeuble Foster rapportera gros  à l'EPADESA et en compensation, la ville a eu le droit d'avoir un projet Foster pour une  entrée d'une école.
Bref  tout cela relève  plus de petits arrangements entre amis  que de l'intérêt des garennois. Quant aux conseillers  municipaux  de la majorité qui ont votés ce rattachement, ont-il réfléchi avant de voter ou l'ont-il fait par ce que le maire leur a dit de le faire ? La présidence de l'EPADESA, à part les représentants de la vile de Nanterre est  un bastion de l'UMP. On comprend donc la docilité de la majorité municipale dans cette affaire.
En  2012, nous verrons comment notre municipalité alliera " esprit village et modernité" comme elle le claironne dans le dernier bulletin municipal

Dormez bien et bonjour chez vous.

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